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juin 2021

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 En matière de vaccination, le risque, c’est qu’il n’y ait plus de discussion »  
Vendredi soir, l’Association médicale et humanitaire Avicenne a organisé, à Cayenne, une conférence-débat sur la vaccination. Son objectif était de permettre au public de poser toutes ses questions, et d’y apporter des réponses scientifiquement vérifiées. Le Dr Jawad Bensalah, convaincre les Guyanais de l’intérêt de la vaccination « prendra le temps qu’il faut ».   Dans quel cadre et dans quel but avez-vous organisé cette conférence sur la vaccination, vendredi soir à la chambre de commerce, à Cayenne ?
Cette conférence-débat était organisée par l’Association médicale et humanitaire Avicenne. Son but était que les questions du public obtiennent des réponses de médecins spécialistes en maladies infectieuses, notamment les Dr Loïc Epelboin, Nicolas Vignier et Florence Huber. Il ne s’agissait ni d’endoctriner les gens, ni de les pousser à se faire vacciner. Je pense que 5 % des gens sont pour la vaccination sans se poser de questions et 5 % sont contre de façon idéologique. Les autres se posent des questions, légitimes. Ils se tournent vers les réseaux sociaux, où circulent beaucoup de fake news. En toute modestie, nous avons voulu leur permettre de poser leurs questions et apporter des réponses scientifiquement vérifiées, afin qu’ils puissent faire un choix éclairé. Le débat était ouvert. Toutes les questions étaient les bienvenues. Quel constat tirez-vous de cette soirée ?
Les gens demandent à être écoutés, à pouvoir s’exprimer, à ne pas être censurés, qu’elles que soient leurs questions. Il y a eu un échange. Cela prendra le temps qu’il faut pour qu’ils soient convaincus. Le risque, c’est qu’il n’y ait plus de discussion, que les uns accusent les autres de complotisme et que ces derniers traitent les premiers de « collabos ». Comme on dit dans une grande chaîne de restauration rapide : Venez comme vous êtes, avec vos idées et on va échanger, discuter dans un respect mutuel. Je suis étonné car, à la fin, plusieurs personnes ont dit : Je vais réfléchir. De son côté, le Dr Loïc Epelboin a reconnu que les connaissances évoluaient, et que parfois, il ne savait pas. On nous a même demandé s’il y aurait d’autres conférences de la sorte. Avez-vous constaté ce respect mutuel, vendredi soir, avec dans le public, des personnes très opposées à la vaccination, face à des médecins vaccinateurs de l’hôpital de Cayenne ?
Il y a eu des moments tendus dans la discussion. C’est comme une famille : on n’est parfois pas d’accord mais à la fin, on a fait une photo tous ensemble : les pour et les contre. Amener la vaccination dans les quartiers, c’est bien. Mais entre les personnes vaccinées et celles qui ne le sont pas, il faut créer la discussion. Le message passera avec les gens, pas contre les gens. Vous avez invité des représentants religieux et des tradipraticiens. Pourquoi ?
Dans ce débat, ce sont des gens qui passent sous les radars. Les responsables religieux ont un rôle. Ce sont des médiateurs de la société. En termes modernes, on dirait que ce sont des influenceurs, des personnes écoutées. La réalité sociétale, en Guyane, c’est que les gens vont à l’église, écoutent leur pasteur. Dans certaines églises, ils sont plusieurs centaines, voire un millier. Si déjà, ils n’ont pas un discours contre la vaccination, ce sera un point positif. On ne touchera pas leurs fidèles sans passer par eux. C’est comme les chefs coutumiers dans certaines communautés. Votre cabinet est situé à Mont-Lucas, un de ces quartiers populaires où la population est moins encline à se faire vacciner. Comment se passe la discussion sur la vaccination ?
Je connais les patients. En dehors de l’hôpital, il y a deux cabinets d’imagerie médicale. Je reçois cinquante patients par jour depuis six ans. Certains, je les connais personnellement donc ils me demandent ce que j’en pense. Ensuite, ils me demandent si je suis vacciné. Je le suis. Si ce n’était pas le cas, je perdrais toute crédibilité. Ce sont des patients qui ont affaire au système de santé. Je leur rappelle que nous n’avons pas, en Guyane, les structures médicales les plus développées, que rattraper le niveau de l’Hexagone ne peut pas se faire du jour au lendemain. Nous devons donc être les premiers à se faire vacciner. Soit on gagnera tous ensemble, soit ça va mal se passer. Envisagez-vous de renouveler ce genre de débat ?
Pour l’instant, ce n’est pas prévu, mais c’est envisageable. Je suis content que nous ayons organisé ça, à notre modeste échelle. Le public est entré en discussion avec le Dr Epelboin. A la fin, il y avait un climat vraiment sympathique.

Ce vendredi 18 Juin à 16h à l’amphithéâtre de la chambre de commerce et d’industrie de Guyane CCIG Cayenne s’est déroulée une conférence débat autour de la vaccination avec des questions réponses
Intervenants
DR EPELBOIN médecin infectiologue expert en COVID-19

cette conférence a été organisée par l’association médicale et humanitaire Avicenne et modérée par la présidente de l’association Mme ARGOUBI AWATEF

Le but de cette conférence n’est pas d’endoctriner les personnes, ni de les convaincre de se faire vacciner, simplement d’informer pour que le grand public puisse faire des choix éclairés !

Dr EPELBOIN a expliqué avec des chiffres prouvés scientifiquement. il a donné également son points de vue en tant que spécialiste, au plus proche des patients!

Il y avait un moment d’échange avec le public et les spécialistes

Une transmission par les réseaux sociaux a été assurée pour que les personnes empêchées de venir puissent suivre en live la conférence.

cet événement a été largement couvert par les médias: Guyane la 1ère, radio péyi, web radio yanasalam et radio catholique saint Gabriel

Durant la conférence, des temps d’échanges ont permis aux experts  de débattre en direct avec le public.

Ce soir du jeudi 17 Juin, l’association médicale et humanitaire Avicenne a organisé une nouvelle édition du dîner de la solidarité pendant cette période de crise sanitaire mais aussi crise humanitaire et sociale.

Un Grand merci aux donatrices et donateurs qui nous ont fait confiance et aux bénévoles qui ont fait de ce dîner une réussite.

Ce soir du jeudi 10 Juin, l’association médicale et humanitaire Avicenne a organisé une nouvelle édition du dîner de la solidarité pendant cette période de crise sanitaire mais aussi crise humanitaire et sociale.

46 repas ont été distribués à la rue maillard Dumesle

Un Grand merci aux donatrices et donateurs qui nous ont fait confiance et aux bénévoles qui ont fait de ce dîner une réussite.

Le président de l’association culturelle et caritative des musulmans de Guyane Bensalah Jawad et le président de la fédération des musulmans de Guyane Karfa Dramé ont participé ce jour à la commémoration de l’abolition de l’esclavage et au dépôt de gerbes au monument abolition esclavage en hommage aux ancêtres combattants pour la liberté et aux victimes de la traite négrière.

Étaient également présents : Rolande Chalco-Lefay, 9è vice-présidente

Comme chaque jeudi une nouvelle édition du dîner de la solidarité pour les sans abris à 3 rue maillard dumesle Cayenne.

Un Grand merci aux donateurs et donatrices généreuses qui ont préparé le repas de ce soir et aux bénévoles qui ont preparé et distribué les barquettes.