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Depuis son lancement le 13 novembre 2024, l’Opération ATIPA, menée conjointement par les forces de sécurité françaises et surinamaises, intensifie la surveillance du fleuve Maroni, principal point de passage entre la Guyane et le Suriname. Cette initiative vise à lutter contre l’immigration clandestine, les trafics et la contrebande dans cette zone stratégique.

Une opération d’envergure

Du 10 au 16 février 2025, 111 policiers, gendarmes et douaniers, sous la coordination de la Police Aux Frontières, ont renforcé les contrôles sur le fleuve. Bilan de cette semaine d’intervention :

  • 245 pirogues interceptées
  • 1 090 personnes contrôlées
  • 81 pirogues refoulées
  • 188 personnes renvoyées vers leur pays d’origine

En plus de ces actions, les forces de l’ordre ont saisi des cargaisons de wassaï, afin de contrer la contrebande et les risques sanitaires associés.

Une lutte continue contre les flux illégaux

L’opération ATIPA s’inscrit dans une stratégie plus large de régulation des flux migratoires et de sécurisation de la frontière. Quelques semaines plus tôt, entre le 30 décembre 2024 et le 5 janvier 2025, pas moins de 218 pirogues transportant des migrants avaient déjà été interceptées.

Un impact sur la région

Si ces opérations renforcent la sécurité, elles soulèvent aussi des questions sur leurs conséquences pour les populations locales, dont l’activité repose en grande partie sur la navigation fluviale. La coopération entre la France et le Suriname sera essentielle pour concilier sécurité et équilibre socio-économique dans cette zone frontalière.

#OpérationATIPA #Guyane #Suriname #SécuritéFrontalière #Maroni #LutteContreLesTrafic #Immigration #CoopérationInternationale

La question de l’exploitation pétrolière au large de la Guyane refait surface. Manuel Valls, ministre des Outre-mer, a récemment appelé à « écouter les élus, la population, les forces économiques et sociales de Guyane et à regarder de près ce que l’on peut faire ». Une déclaration qui réactive un dossier explosif, entre promesses de développement économique et enjeux environnementaux cruciaux.

Un potentiel économique sous-exploité ?

Alors que les pays voisins comme le Guyana et le Suriname connaissent une croissance économique fulgurante grâce à l’exploitation de leurs ressources pétrolières, la Guyane française reste sur la touche. Le Guyana, en particulier, a vu son PIB tripler en seulement quatre ans, porté par d’importantes découvertes offshore. Dans ce contexte, certains élus locaux estiment que la France prive la Guyane d’une opportunité historique.

Une loi Hulot sous pression

Depuis 2017, la loi Hulot interdit toute nouvelle exploration et exploitation d’hydrocarbures en France, y compris en Outre-mer. Manuel Valls suggère aujourd’hui de revoir ce cadre pour permettre une exploitation responsable des ressources naturelles en Guyane. Cette proposition divise :

  • Les acteurs économiques et politiques locaux voient dans l’exploitation du pétrole un levier de développement et d’autonomie.
  • Les défenseurs de l’environnement alertent sur les risques écologiques majeurs, notamment pour la biodiversité marine et le climat.
  • Le gouvernement, par la voix d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a déjà exprimé son opposition, affirmant que cette initiative serait incohérente avec les engagements climatiques de la France.

Un débat décisif pour l’avenir de la Guyane

Le dossier pétrolier guyanais soulève une question fondamentale : comment concilier développement économique et protection de l’environnement ? Faut-il adapter la loi Hulot aux réalités ultramarines, ou rester fermes sur les engagements climatiques ?

Alors que les discussions s’intensifient, une chose est sûre : ce débat ne fait que commencer.


#Guyane #Petrole #Economie #Environnement #TransitionEcologique #OutreMer #Energie #Developpement #ManuelValls #LoiHulot

Marie-Laure Phinera-Horth, sénatrice de Guyane, a participé à la campagne de dépistage gratuit des maladies de la vision organisée par l’association Ophtabus à Régina et Saint-Georges-de-l’Oyapock.

Dans les communes reculées de Guyane, accéder à un ophtalmologue est un véritable défi. Cette initiative permet à de nombreux habitants de bénéficier d’un diagnostic préventif essentiel, souvent leur seule opportunité de consulter un spécialiste.

« Cette campagne est une avancée majeure pour la santé de nos compatriotes. Je félicite chaleureusement les organisateurs et tous les partenaires mobilisés pour rendre cet accès aux soins possible. »Marie-Laure Phinera-Horth

Prévention, proximité et solidarité : continuons à œuvrer pour une santé accessible à tous !

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🌍🤝 Interreg Amazonie : Coopération en action entre la Guyane et le Suriname !

📅 Du 10 au 14 février 2025, la délégation PAEI est à Paramaribo pour des échanges institutionnels et économiques essentiels dans le cadre d’#InterregAmazonie 🇪🇺. Une mission clé pour renforcer la coopération transfrontalière et dynamiser le développement régional.

🗓️ Les temps forts de la mission

🔹 📍 Mardi 11 – 9h00 | Réunion technique Interreg Amazonie 🇪🇺
🎯 Objectif : Explorer de nouvelles opportunités de coopération avec les ministères pour impulser des projets structurants et durables entre la Guyane et le Suriname.

🔹 📍 Mardi 11 – 14h00 | Stratégies de communication collaborative 📢
💡 Thème : Améliorer la visibilité d’Interreg Amazonie et mobiliser les acteurs locaux à travers des campagnes impactantes et une diffusion renforcée.

🔹 📍 Mardi 11 – 16h00 | Rencontre à l’@AmbaFranceSrn 🇫🇷🇸🇷
🤝 Avec @delacoste_N et @AFD_France pour renforcer les relations franco-surinamaises et définir de nouveaux axes de coopération bilatérale.

🔹 📍 Mercredi 12 – 9h00 | Rencontre avec les porteurs de projets surinamiens 🇸🇷
🌱 Focus : Valorisation des ressources locales et initiatives économiques durables pour stimuler le développement du territoire.

🔹 📍 Mercredi 12 – 14h00 | Rencontre avec M. l’Ambassadeur du Guyana au Suriname 🇬🇾🇸🇷
🌍 Objectif : Consolider les relations diplomatiques et accélérer la coopération transfrontalière dans la région amazonienne.

🚀 Une dynamique ambitieuse pour un avenir durable !

Cette mission illustre l’engagement des acteurs régionaux à bâtir un écosystème de coopération solide et innovant. Ensemble, nous façonnons l’Amazonie de demain !

🔗 Suivez-nous pour ne rien manquer de cette initiative !

#CoopérationAmazonienne #InterregAmazonie #GuyaneSuriname #DéveloppementDurable #InnovationTransfrontalière #AmazonieAvenir #EuropeEngagée #DynamismeÉconomique

Programme Interreg Amazonie 2021-2027

Le programme Interreg Amazonie vise à renforcer la coopération transfrontalière entre la Guyane française, le Suriname, le Guyana et les États brésiliens de l’Amapá, du Pará et de l’Amazonas. Pour la période 2021-2027, une enveloppe de 19 millions d’euros est allouée pour soutenir divers projets dans la région du plateau des Guyanes.

Les objectifs stratégiques du programme sont les suivants :

  • Une Guyane plus intelligente (OS1) : 3 millions d’euros dédiés à la promotion du développement économique intelligent et à la coopération scientifique.
  • Une Guyane plus verte (OS2) : 5,7 millions d’euros pour soutenir des initiatives en faveur de l’économie circulaire, de l’adaptation au changement climatique et du développement durable.
  • Une Guyane plus sociale (OS4) : 6,7 millions d’euros pour améliorer la cohésion sociale, notamment à travers des projets axés sur la formation des jeunes et le renforcement des services publics.
  • Objectif spécifique à Interreg (ISO 1) : 2 millions d’euros pour améliorer la gouvernance de la coopération transfrontalière.

Initiatives de coopération spécifiques

Parmi les projets phares soutenus par le programme, on peut citer le développement du transport fluvial entre Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane française) et Albina (Suriname). Ce projet comprend plusieurs phases, telles que des études de faisabilité et l’aménagement des rives, visant à établir un ferry de plus grande capacité sur le fleuve Maroni pour faciliter la connexion routière entre les deux villes.

De plus, des efforts sont déployés pour améliorer le transport scolaire dans les vallées du Maroni et de l’Oyapock, soutenir la mise en place de liaisons par bus entre les territoires de la zone de coopération, notamment entre Cayenne et Macapá, et renforcer la sécurité des transports à travers des actions spécifiques.

Ces initiatives illustrent l’engagement des parties prenantes à promouvoir un développement économique, social et environnemental harmonieux dans la région amazonienne, en mettant l’accent sur la coopération transfrontalière et le renforcement des liens entre les communautés locales.

✨ Inauguration de la nouvelle place publique de Rémire-Montjoly ✨

Rémire-Montjoly franchit une nouvelle étape dans son développement urbain avec l’inauguration officielle de sa nouvelle place publique ce samedi 15 février 2025 à 11h30. Situé derrière l’hôtel de ville, cet espace de 28 000 m², conçu comme un véritable poumon vert, marque une avancée majeure dans l’aménagement du futur centre-ville.

La cérémonie s’est déroulée en présence du maire Claude Plénet, de son équipe municipale, ainsi que de nombreuses personnalités : la secrétaire générale des services de l’État, les maires de Cayenne et Montsinéry-Tonnégrande, des représentants de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) et de la CACL, sans oublier les acteurs clés du projet, dont Pierre Grégoire, architecte paysagiste de l’agence Botanik.

Pensée comme un véritable lieu de vie, cette place publique a pour vocation d’offrir aux habitants un espace de détente, de rencontre et d’échanges culturels en plein cœur de la ville. Ce projet structurant, financé à hauteur de 2,3 millions d’euros par la municipalité, illustre la volonté de faire de Rémire-Montjoly une ville plus verte, dynamique et tournée vers l’avenir.

📍 Un nouvel espace pour mieux vivre ensemble !
🌿 Un cadre naturel au cœur de la ville !
🎭 Un lieu dédié à la culture et aux rencontres !

#RémireMontjoly #Inauguration #PlacePublique #DéveloppementUrbain #CœurDeVille #VivreEnsemble #Guyane #EspacesVerts #VilleEnMouvement

Le recteur s’est rendu au collège Justin Catayée à Cayenne afin de dresser le bilan du projet mis en place dans le cadre du dispositif « Notre École, Faisons-la Ensemble ».

Depuis la rentrée 2023, l’établissement bénéficie d’un accompagnement inédit axé sur le bien-être psychologique des élèves. Une équipe de professionnels propose une aide psychologique et un suivi psychosocial directement au sein du collège. Ceux qui en ressentent le besoin peuvent également participer à des ateliers de revalorisation de l’estime de soi, un levier essentiel pour prévenir le décrochage scolaire et accompagner les élèves dans leurs choix d’orientation.

Portées par les référents Mylène Mordicé et Carlin Cerin, ces initiatives ont eu un impact significatif :
✔️ Reprise de confiance en soi et regain d’ambition chez les élèves
✔️ Meilleure motivation en classe et implication accrue
✔️ Réduction drastique des violences et apaisement du climat scolaire

Les résultats parlent d’eux-mêmes : en mettant la santé mentale des collégiens au cœur des priorités, ce projet leur offre un nouveau souffle, les aide à croire en leur potentiel et les guide vers la réussite.

Un bel exemple d’innovation éducative en Guyane. Et si on généralisait cette approche ?

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Les 6 et 7 février 2025, la ville de Matoury a brillé au 6ᵉ Congrès National des Élus au Numérique, organisé à Saint-Raphaël. Cet événement d’envergure a réuni élus et experts afin d’échanger sur les enjeux du numérique au sein des collectivités.

Au cœur des débats : intelligence artificielle, gestion des données et inclusion numérique. La délégation matourienne a activement participé à des conférences et ateliers explorant des solutions innovantes pour améliorer les services municipaux, tout en mettant l’accent sur la sobriété numérique, une approche conciliant technologie et responsabilité écologique.

L’engagement de Matoury a été salué lors de la remise des labels « Villes Internet », récompensant ses 45 initiatives numériques. Cette distinction souligne les efforts déployés pour faire de Matoury un territoire connecté et inclusif, avec une attention particulière aux personnes âgées et en situation de handicap.

Sous l’impulsion du Maire Serge SMOCK, Matoury confirme ainsi sa volonté de bâtir une ville moderne et durable, où l’innovation numérique devient un levier d’inclusion et de progrès pour tous.

Le 3 février 2025, à l’initiative de la Première présidente de la cour d’appel de Cayenne, une délégation du tribunal administratif, conduite par son Président, M. Guiserix, a rencontré une délégation du tribunal de justiça do Estado do Amapá, présidée par M. Gomes de Carvalho. Cette rencontre, marquée par un esprit de coopération et d’échange, s’est tenue en présence de magistrats des deux pays.

Cette matinée a offert une occasion privilégiée de confronter les pratiques juridictionnelles françaises et brésiliennes, aussi bien en droit public qu’en droit privé. Les magistrats brésiliens ont présenté les spécificités du pouvoir judiciaire au Brésil et, plus particulièrement, celles de l’État fédéré de l’Amapá, voisin direct de la Guyane. Ce système, qui fusionne les compétences judiciaires et administratives, contraste avec l’organisation française, où ces deux ordres sont distincts. Les magistrats du tribunal administratif ont ainsi pu exposer les particularités de la justice administrative en France, favorisant une meilleure compréhension mutuelle.

Au-delà des aspects techniques, cette rencontre, orchestrée par la cour d’appel de Cayenne, a illustré l’importance de la coopération judiciaire franco-brésilienne et renforcé les liens entre ces territoires frontaliers. Un bel exemple de dialogue juridique au service d’une justice toujours plus éclairée et partagée.

https://guyane.tribunal-administratif.fr/qui-sommes-nous/vie-du-tribunal/le-tribunal-administratif-rencontre-une-delegation-de-magistrats-bresiliens

Un séisme de magnitude 5,2 a frappé le nord du Maroc dans la nuit du lundi 10 février 2025, à 23h48, avec un épicentre situé à 15 km de Ksar El Kébir, dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, selon l’Institut National de Géophysique (ING).

Une secousse ressentie dans plusieurs grandes villes

Selon les données officielles, la profondeur du séisme était de 20 km, ce qui explique pourquoi il a été fortement ressenti dans plusieurs villes, notamment Rabat, Casablanca, Fès, Meknès, Kénitra, Larache, Tétouan et Chefchaouen. Des habitants de Sidi Kacem ont même quitté leurs domiciles par crainte de répliques.

Initialement, les sites spécialisés en sismologie avaient estimé la magnitude du séisme à 4,1, avant de la réévaluer successivement à 4,7, puis à 5,1, avant que l’ING ne confirme la mesure finale de 5,2.

Aucune perte humaine ou matérielle signalée

Malgré l’intensité de la secousse, aucun dégât ni blessé n’ont été signalés, comme l’a confirmé le président de la commune de Tatoft, dans la province de Larache.

Cet événement rappelle que le Maroc, situé sur une zone sismique active, reste exposé à ce type de phénomènes naturels, particulièrement dans le Rif et le nord du pays.

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Lancée en octobre 2024, l’opération Kapalu (« massue » en Wayãpi) a frappé un grand coup contre l’orpaillage illégal dans le bassin de la Camopi, une zone reculée de près de 3 000 km² située au sud-est de la Guyane. En partie intégrée au Parc amazonien de Guyane, cette région est un sanctuaire naturel longtemps menacé par l’extraction aurifère clandestine.

Un résultat sans appel

Kapalu marque un tournant décisif :

  • En cinq ans, le nombre d’orpailleurs illégaux a chuté de 2 500-3 000 à seulement 300, répartis sur 30 chantiers.
  • Cette attrition est le fruit d’opérations répétées et de points de contrôle permanents, tenus par les forces armées et la Gendarmerie de Guyane.
  • La phase de destruction systématique, menée entre octobre et novembre 2024, a mobilisé plus de 150 militaires et gendarmes pendant six semaines, avec des patrouilles régulières pour éviter toute reprise des activités illégales.

Des pertes colossales pour les orpailleurs

L’opération s’est soldée par des saisies et destructions massives :

  • 500 g d’or natif confisqués
  • 23 pirogues et 26 moteurs hors-bord neutralisés
  • 50 motopompes et 15 groupes électrogènes détruits
  • 17 000 litres de carburant et 6 tonnes de nourriture saisies
  • Un préjudice estimé à plus de 3,5 millions d’euros pour les orpailleurs illégaux

Grâce à ces actions, le bassin de la Camopi ne représente plus que 3 % de l’orpaillage illégal en Guyane, contre plus de 20 % en 2019.

Un combat qui se poursuit

Le 28 janvier 2025, le premier comité stratégique de Lutte Contre l’Orpaillage Illégal (LCOI) a rassemblé les autorités locales pour dresser le bilan et envisager les prochaines étapes. L’objectif est clair : maintenir la pression et empêcher toute réinstallation des orpailleurs clandestins.

Avec des moyens renforcés et une volonté politique affichée, l’opération Kapalu s’inscrit comme un modèle de lutte efficace contre l’orpaillage illégal en Amazonie. 🌳🔥

crédit image @EtatMajorFR

https://www.facebook.com/gendarmerie.de.guyane/posts/pfbid0F9EuY2y9vLVZvJqwCJpayqBok45PVcF7hxLg8xAoXH4YGVhsGVq8JimLHFq8FMCHl